Sunday, January 28, 2007
Thursday, January 18, 2007
THIRTY SIX HOURS LATER
Amertume. Un vent particulièrement fort s’est levé cette nuit. Ce matin, les oiseaux ne battaient même plus des ailes, ils se laissaient drainer par le vent quelque part, probablement là où il y en avait moins. Tu sais, c’était les exams et tout et ça c’est fini ce matin. Tu sais aussi probablement que je n’avais rien à dire. 150 A. Pour tuer un homme, il ne suffit que 2-3A. Mon petit circuit de merde te nettoyait un village en un clin d’œil. Ma carte bancaire est bloquée, je bricole sur fruity loops en écoutant Johnny Thunders. Ça va. Je suis seul, je mange peu et je commence à fumer beaucoup. Arrête de me foutre des claques, je suis par terre. Tu sais quoi ? La vie n’est pas un clip des Kooks.
Puisque je parle de Johnny Thunders, je te conseille le premier album des Chelsea Smiles. Ils me font penser à Primal Scream, plus urbains.
Friday, January 05, 2007
Il pleut et les terrains publics sont gorgés de boue. Les façades sont laides, la peinture pleure, il ne reste plus que la sous-couche sans saveur, sans clarté, sans vie. Bonne année à toi ...et bonne santé. Merci. De rien. C'est normal.
tu peux te retourner en faisant le point sur ton année. Rien n'a bougé. tu es littéralement paralysé dans le temps. une vraie fellure dans le marbre. tu as écris de la merde. mieux. tu n'as rien écris du tout. tu te dis en lisant les bouquins qu'ils ne sont pas si forts que ça. sale gosse de riche. t'en as pas marre décrire des saloperies de nouvelles dont t'arrives même pas au bout, genre Le général est sous tranxène ? avec des saloperies de personnages qui sont vaguement pompés à droite à gauche, tu les sors d'où ceux là ? Le médecin de ta grand mère a écrit un bouquin de poèmes, un nom qu'il a du attraper par le col au grès des pages d'un dictionnaire, "les éphémérides". avec des vallons lumineux, et des couples qui laissent la nuit derrière eux et qui marchent vers le pays de la liberté...tu sais quoi ? tes merdes de textes sont au moins aussi fades. alors reprend une bière. il reste un peu d'herbe quelque part coincée dans une boite pellicule d'appareil photo. l'année 2007 te sourit, ses yeux brillent comme le sigle de Auchan.
arrête de chialer. il y a encore des bons trucs. fuzati a un truc dément, brillant, ttc assure aussi, ils ont ressorti le concert au bataclan de lou, john et nico en 72, et le son est terrible. William Saroyan est un bon écrivain.
je voulais commencer par "il est né 40 ans trop tard..." mais je l'ai déja dis
et je n'y crois même plus beaucoup
allez, on recommence, une année tu repars devant une feuille blanche
et tu es libre
d'y griffoner ce que
tu veux, gosse de riche, parceque tu n'as plus personne à décevoir.
tu peux te retourner en faisant le point sur ton année. Rien n'a bougé. tu es littéralement paralysé dans le temps. une vraie fellure dans le marbre. tu as écris de la merde. mieux. tu n'as rien écris du tout. tu te dis en lisant les bouquins qu'ils ne sont pas si forts que ça. sale gosse de riche. t'en as pas marre décrire des saloperies de nouvelles dont t'arrives même pas au bout, genre Le général est sous tranxène ? avec des saloperies de personnages qui sont vaguement pompés à droite à gauche, tu les sors d'où ceux là ? Le médecin de ta grand mère a écrit un bouquin de poèmes, un nom qu'il a du attraper par le col au grès des pages d'un dictionnaire, "les éphémérides". avec des vallons lumineux, et des couples qui laissent la nuit derrière eux et qui marchent vers le pays de la liberté...tu sais quoi ? tes merdes de textes sont au moins aussi fades. alors reprend une bière. il reste un peu d'herbe quelque part coincée dans une boite pellicule d'appareil photo. l'année 2007 te sourit, ses yeux brillent comme le sigle de Auchan.
arrête de chialer. il y a encore des bons trucs. fuzati a un truc dément, brillant, ttc assure aussi, ils ont ressorti le concert au bataclan de lou, john et nico en 72, et le son est terrible. William Saroyan est un bon écrivain.
je voulais commencer par "il est né 40 ans trop tard..." mais je l'ai déja dis
et je n'y crois même plus beaucoup
allez, on recommence, une année tu repars devant une feuille blanche
et tu es libre
d'y griffoner ce que
tu veux, gosse de riche, parceque tu n'as plus personne à décevoir.