Monday, May 07, 2007

2000 Light Years From Home

3 Comments:

Blogger EmilieDaScavenger said...

J'ai toujours éprouvé une fascination sans borne pour sa facon d'éructer en jouant, c'est indistinct, dérangeant au premier abord et finalement avec le temps, ca devient étrangement réconfortant.
Par contre, 2000 Light years from home, j'ai tendance à penser que c'est juste la vilaine b-side de she's like a rainbow qui n'est elle même que le vilain single d'un album dont les stones auraient mieux fait de se passer.
Et just wonderin, tu aurais déjà lu du romain gary, ou je fais completement fausse route?

10:13 AM  
Blogger Bad Mood said...

their satanic majesties request, j'avoue, il est merdique, mais il me fait marrer. je dois pas vraiment aimer les stones en fait.

après j'ai jamais ouvert un bouquin de romain gary.pourquoi ?

10:57 AM  
Anonymous Anonymous said...

C'est marrant que tu dises ça "je dois pas vraiment aimer les stones, en fait", parce que c'est exactement ce que je me suis dit le week end dernier alors que je bougeais vaguement la tête sur un remix de Sympathy For The Devil en pensant "c'est pas si mal que ça".
De toute facon, je crois qu'aimer "vraiment" les rolling stones c'est juste un truc pour tous les philippe manoeuvre du monde, ceux qui avaient vingt ans quand est sorti Exile On Main Street et qui garderont à tout jamais le secret espoir que les stones sortent un autre album écoutable après celui-là. Nous, on est arrivé bien trop longtemps après la guerre, on a eu le temps de prendre du recul, de digérer le fait que Jagger&co ont été vraiment dangereux sur trois ou quatre albums et qu'après c'est juste de la connerie pour ménagère nostalgique qui sanglote en écoutant Angie.
Mon problème avec their satanic majesties request, c'est que ça sonne trop comme une parodie des beatles, et la raison pour laquelle j'ai aimé les stones la première fois que je les ai entendu c'est que, justement, ils n'étaient pas les Beatles (qui sont à mes yeux l'apogée de l'horreur gnangnan des 60's, j'avoue.)
Pour ce qui est de romain gary, il y a encore une semaine, je ne m'étais jamais penchée sur la question non plus et puis j'ai acheté Adieu Gary Cooper presque par hasard, j'ai entamé la première page en étant foutrement réticente, et très vite il m'a semblé absolument inopportun de lâcher ce bouquin avant d'avoir atteint le point final. Une sacrée claque, quoi.
Et puis au fil de la lecture, je me demandais ce que ça me rappelait, le ton, l'esprit général, et après avoir longtemps cherché, je me suis souvenue de deux trois trucs que t'avais écrit, et comme je suis une acharnée de l'association d'idées et de l'ingérence culturelle, je me suis dit que soit tu t'y étais déjà frotté soit il fallait absolument que je t'en parle. (De quoi je me mêle, remarque, je sais bien que tu m'as rien demandé.)
Bref, maintenant que je me retrouve à faire du prosélytisme limite à mon corps défendant, autant y aller jusqu'au bout, je serais bien incapable de te sortir un extrait vraiment pertinent tant tout est juste incroyable mais dès la première page on peut lire ça:

"Au début, Lenny s'était pris d'amitié pour l'Israelien, qui ne parlait pas un mot d'anglais, et ils avaient d'excellent rapports, tous les deux. Au bout de trois mois, Izzy s'était mis à parler anglais couramment. C'était fini. La barrière du langage s'était soudain dressée entre eux. La barrière du langage, c'est lorsque deux types parlent la même langue. Plus moyen de se comprendre.
Izzy était un type bourré de psychologie. Dès qu'il acquit l'usage de la parole, il se mit à parler du racisme, du "problème noir", de la "culpabilité américaine", de Budapest. La psychologie, Lenny n'en avait rien à foutre.
Lenny s'était mis à l'éviter soigneusement. Pour que celui-ci ne s'imaginât pas que c'était quelque chose de personnel, Lenny avait laissé vaguement entendre qu'il était antisémite. C'est pas la peine de vexer un gars."

Sur ce, tu es absolument libre de détester et de considérer que c'est juste un débordement d'enthousiasme tout à fait malsain de ma part.

(et tu peux aussi effacer ce commentaire foutrement long après l'avoir lu, faudrait pas écorner ma réputation en laissant penser aux gens que je ne suis pas qu'un être grisâtre, affalé sur deux cent ans de décadence bourgeoise, qui préférerait encore bouffer des braises qu'adresser aimablement la parole à quelqu'un.)

7:15 AM  

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