Je reviens de Paris.
Un bref passage aux solidays avec quelques trucs sympas, les Zutons, Asyl, le vieux Didier et son punk yéyé, pas de quoi se fouetter non plus. Un camping qui pue la pisse, aussi. Puis chez mon cousin, joints sur joints, sa chambre transpire l'herbe, en écoutant Dark Side of the Moon. Mais on s'en branle, je veux pas parler de ça.
Je reviens du blog d'abz - va voir dans les favoris si ça te plait - et de sa foutue note "If a body catch a body coming though the rye". C'est aussi un truc qui me travaille depuis quelques temps. Je me fous au milieu de la pièce et je tourne en me demandant pourquoi est ce que j'ai un besoin viscéral de musique, sans arrêt de nouvelle musique, et surtout, pourquoi est ce que j'ai un besoin de musique complétement dingue, de trucs pas esthétiques du tout, terriblement violents, crus, psychotiques...Kick Out The Jams, Kick Out The Jams motherfuckers, c'est trois pauvres accords en power chord même pas groovie, le bide total, deux fois, trois fois... et tout d'un coup, l'illumination, tu te lèves et tu balances un énorme coup de pied dans une pile de cds, sans vraiment comprendre. Le tilte, c'est tout, c'est plus que le "ça me parle". C'est moi bordel. Il y a un alignement entre le cerveau du mec qui l'a fait et toi, une entente tacite, tu nages dans ton moi, dans de la sensation pure. Voila ce que je recherche, c'est des sons qui font tilter, le premier Pink Floyd et Wish you were here, Mickey Avalon, ODB, le Velvet, les Pixies, les Libertines, Joy...Pareil pour la littérature, le classique, le chef d'oeuvre est concept de trou du cul fini, Lester Bangs m'a parlé, Céline m'a parlé, Bukowsky m'a parlé, Tournier m'a parlé, au moins par moment, j'ai relu 25 fois le début de du Naked Lunch de Burrough, et rien, des mots dans un ordre, un sens, des images, c'est tout, tout comme les poèmes de Ginsberg. C'est plus qu'une distraction, une ambiance où quoi que ce soit que je cherche dans tout ce bordel, je me cherche...ça pue la merde adolescente ce que j'écris, mais ça dépasse tout ce concept gateux d'age ingrat gnagnagna. J'essaie d'être honnête, juste un peu. A une époque, je croyais être gay, hahaha. Je te jure. Je ne le suis pas, les couples hétéros normaux me donnent juste un peu envie de gerber. Les gens parfaitement normaux sont tout ce qu'il y a de plus détestables et enviables à la fois. Même si la normalité est un concept - chacun a sa folie - elle suinte des pulls Von Dutch, des cds de James Blunt, des bouquins de Nothomb. Quelque chose de si répandue que la mode ne peut forcément qu'être impersonnelle. A partir de là, quelle valeur ? Aucune, de la pisse. Je passerai par n'importe quoi pour voir ce qu'il y a au fond, quitte à fumer n'importe quoi et à gober de l'acide toute la journée, à ramper sous les ponts, et alors en se remuant les entrailles, il y aura peut être moyen d'en tirer quelque chose, ou peut être rien. Tiens, d'ailleurs, entre le début de ce torchis et maintenant, j'ai continué à feuilleter Join, et en survolant sa note sur la réalité blablabla, intéressante, une nouvelle de Buk m'est revenue, qui n'a pas grand chose à voir. Il disait que la TV couleur et le LSD étaient arrivés en même temps. Je vais essayer de la retrouver. La réalité étant devenu invivable, la TV comme le LSD permettait de s'en créer une autre, à la différence de la marijuana qui ne faisait que la déformer. Il faut que je retrouve ce truc. Cette note est un peu la trainée, le brouillon de la précédente, je m'en rends compte doucement, aucune importance, je n'écris pas pour faire plaisir à qui que ce soi. Je n'écris plus pour ça. Syd Barret est mort hier. Ils l'ont dit au journal, 60 ans. Et tu vois, en fait, ça m'a touché. Je suis pas triste.
15 secondes de journal pour Barret, des heures de cette putain d'équipe de France, bordel, les gens font chier.
j'ai aussi feuilleter le journal intime de Kurt Cobain hier soir. Je vous emmerde d'office, vous et tout ce que vous pouvez penser en ricannant. Je vois un mec qui se pose des questions similaires. c'est tout. Qui fait des listes pour son groupe, qui est jeune, qui rit de la nullité des critiques rock, qui aime les Melvins, qui vit dans la merde de la banalité, qui a des rêves de rock star, comme tout le monde, des rêves. Et qui se fait choper par les couilles sans s'y attendre, par la réalité justement. Et qui en meurt. IL n'y a pas de poids la dedans, de fardeau de la vie, de desespoir de naissance, blablabla...juste un rêve qui aboutit froidement.
Je ne relis rien. Tant pi.
Un bref passage aux solidays avec quelques trucs sympas, les Zutons, Asyl, le vieux Didier et son punk yéyé, pas de quoi se fouetter non plus. Un camping qui pue la pisse, aussi. Puis chez mon cousin, joints sur joints, sa chambre transpire l'herbe, en écoutant Dark Side of the Moon. Mais on s'en branle, je veux pas parler de ça.
Je reviens du blog d'abz - va voir dans les favoris si ça te plait - et de sa foutue note "If a body catch a body coming though the rye". C'est aussi un truc qui me travaille depuis quelques temps. Je me fous au milieu de la pièce et je tourne en me demandant pourquoi est ce que j'ai un besoin viscéral de musique, sans arrêt de nouvelle musique, et surtout, pourquoi est ce que j'ai un besoin de musique complétement dingue, de trucs pas esthétiques du tout, terriblement violents, crus, psychotiques...Kick Out The Jams, Kick Out The Jams motherfuckers, c'est trois pauvres accords en power chord même pas groovie, le bide total, deux fois, trois fois... et tout d'un coup, l'illumination, tu te lèves et tu balances un énorme coup de pied dans une pile de cds, sans vraiment comprendre. Le tilte, c'est tout, c'est plus que le "ça me parle". C'est moi bordel. Il y a un alignement entre le cerveau du mec qui l'a fait et toi, une entente tacite, tu nages dans ton moi, dans de la sensation pure. Voila ce que je recherche, c'est des sons qui font tilter, le premier Pink Floyd et Wish you were here, Mickey Avalon, ODB, le Velvet, les Pixies, les Libertines, Joy...Pareil pour la littérature, le classique, le chef d'oeuvre est concept de trou du cul fini, Lester Bangs m'a parlé, Céline m'a parlé, Bukowsky m'a parlé, Tournier m'a parlé, au moins par moment, j'ai relu 25 fois le début de du Naked Lunch de Burrough, et rien, des mots dans un ordre, un sens, des images, c'est tout, tout comme les poèmes de Ginsberg. C'est plus qu'une distraction, une ambiance où quoi que ce soit que je cherche dans tout ce bordel, je me cherche...ça pue la merde adolescente ce que j'écris, mais ça dépasse tout ce concept gateux d'age ingrat gnagnagna. J'essaie d'être honnête, juste un peu. A une époque, je croyais être gay, hahaha. Je te jure. Je ne le suis pas, les couples hétéros normaux me donnent juste un peu envie de gerber. Les gens parfaitement normaux sont tout ce qu'il y a de plus détestables et enviables à la fois. Même si la normalité est un concept - chacun a sa folie - elle suinte des pulls Von Dutch, des cds de James Blunt, des bouquins de Nothomb. Quelque chose de si répandue que la mode ne peut forcément qu'être impersonnelle. A partir de là, quelle valeur ? Aucune, de la pisse. Je passerai par n'importe quoi pour voir ce qu'il y a au fond, quitte à fumer n'importe quoi et à gober de l'acide toute la journée, à ramper sous les ponts, et alors en se remuant les entrailles, il y aura peut être moyen d'en tirer quelque chose, ou peut être rien. Tiens, d'ailleurs, entre le début de ce torchis et maintenant, j'ai continué à feuilleter Join, et en survolant sa note sur la réalité blablabla, intéressante, une nouvelle de Buk m'est revenue, qui n'a pas grand chose à voir. Il disait que la TV couleur et le LSD étaient arrivés en même temps. Je vais essayer de la retrouver. La réalité étant devenu invivable, la TV comme le LSD permettait de s'en créer une autre, à la différence de la marijuana qui ne faisait que la déformer. Il faut que je retrouve ce truc. Cette note est un peu la trainée, le brouillon de la précédente, je m'en rends compte doucement, aucune importance, je n'écris pas pour faire plaisir à qui que ce soi. Je n'écris plus pour ça. Syd Barret est mort hier. Ils l'ont dit au journal, 60 ans. Et tu vois, en fait, ça m'a touché. Je suis pas triste.
15 secondes de journal pour Barret, des heures de cette putain d'équipe de France, bordel, les gens font chier.
j'ai aussi feuilleter le journal intime de Kurt Cobain hier soir. Je vous emmerde d'office, vous et tout ce que vous pouvez penser en ricannant. Je vois un mec qui se pose des questions similaires. c'est tout. Qui fait des listes pour son groupe, qui est jeune, qui rit de la nullité des critiques rock, qui aime les Melvins, qui vit dans la merde de la banalité, qui a des rêves de rock star, comme tout le monde, des rêves. Et qui se fait choper par les couilles sans s'y attendre, par la réalité justement. Et qui en meurt. IL n'y a pas de poids la dedans, de fardeau de la vie, de desespoir de naissance, blablabla...juste un rêve qui aboutit froidement.
Je ne relis rien. Tant pi.
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