[SET ME FREE]
A force de nager dans des stéréotypes et autres répétitions bravement et fièrement recopiées, je finis par m'en imprégner assez profondemment. Si bien que tout ce que je commence à écrire "sonne comme..." et quand ayant achevé un paragraphe, je relis le tout, je me pisse dessus, riant jaune comme un démembré, mi déséspéré, mi amusé par mes personnages vu et revus, par mes situations rabachées, et par une ambiance factice qui donne l'impression d'un bon vieux téléfilm du dimanche, une fumisterie malhonnête, je ne me donne même plus la peine de corriger, je supprime.
En écoutant "The world according to RZA", je me suis bien dit que je pourrais écrire une nouvelle avec des poufiasses bien blondes, des pines énormes, des geyser de sperme et des râles rauques prévenant des orgasmes impatients, le tout tartiné de poèsie. Une grosse bite bien grasse et une chatte bien poilue dans une folle partie de in-out in-out sur le tapis d'un septuagénaire aigri, et je te pisse à la raie du bon goût. (ndlr: Il se peut que la musique de Rza ait une mauvaise influence sur mon imaginaire inconscient. Désolé)
En marchant dans la rue, on croise dix, vingt, trente fois la même personne, gonflée d'un hélium de vanité, la bétise de l'homme fait un contre poids non négligeable, il reste sur terre. Alors que les mâles en rût pavanent, les femelles se perdent dans des glousseries incontrolées qui dérapent dans des déclarations moites "je t'aime mon coeur, mon chéri, mon sucre, blablablablabla, la vie sans toi, au non, me quitte pas" bloup, noyée dans la moiteur. Un bouche à bouche languissant, la damoiselle est sauvée et hop, ça recommence.
Le fantasme de G. est d'être noble sous l'ancien régime pour enfiller de tout toute la journée, être gras, immoral, antirépublicain, pouvoir faire arrêter des gens avec une lettre de cacher, vivre sa vie comme un Sade grivois et talentueux, du libertinage face au néant, il s'en lasserait je pense. En attendant, il se trimballe avec une carte de l'ump dans son portefeuille et emmerde les valeurs françaises, et s'il vous aime bien, vous aurez le droit à une petite blague acide, plus ou moins raciste ou homophobe. Le bonhomme vit une vie entière au 3ème degrès, et c'est son charme le plus fou.
Le disc over est un bouiboui un peu minable, les néons bleus grésillent comme des criquets et menacent de claquer à n'importe quelle seconde. Mais on y trouve de bons conseils. Le mec au comptoir est petit et n'a pas vu le soleil depuis la sortie du premier Beefheart, il caresse ses vyniles amoureusement et je n'ai jamais réussi à le pièger question musique. J'y passe quand l'air du temps est à l'ennui et à l'exaspération, j'y échange mes problèmes et dix euros contre deux cds.
En écoutant "The world according to RZA", je me suis bien dit que je pourrais écrire une nouvelle avec des poufiasses bien blondes, des pines énormes, des geyser de sperme et des râles rauques prévenant des orgasmes impatients, le tout tartiné de poèsie. Une grosse bite bien grasse et une chatte bien poilue dans une folle partie de in-out in-out sur le tapis d'un septuagénaire aigri, et je te pisse à la raie du bon goût. (ndlr: Il se peut que la musique de Rza ait une mauvaise influence sur mon imaginaire inconscient. Désolé)
En marchant dans la rue, on croise dix, vingt, trente fois la même personne, gonflée d'un hélium de vanité, la bétise de l'homme fait un contre poids non négligeable, il reste sur terre. Alors que les mâles en rût pavanent, les femelles se perdent dans des glousseries incontrolées qui dérapent dans des déclarations moites "je t'aime mon coeur, mon chéri, mon sucre, blablablablabla, la vie sans toi, au non, me quitte pas" bloup, noyée dans la moiteur. Un bouche à bouche languissant, la damoiselle est sauvée et hop, ça recommence.
Le fantasme de G. est d'être noble sous l'ancien régime pour enfiller de tout toute la journée, être gras, immoral, antirépublicain, pouvoir faire arrêter des gens avec une lettre de cacher, vivre sa vie comme un Sade grivois et talentueux, du libertinage face au néant, il s'en lasserait je pense. En attendant, il se trimballe avec une carte de l'ump dans son portefeuille et emmerde les valeurs françaises, et s'il vous aime bien, vous aurez le droit à une petite blague acide, plus ou moins raciste ou homophobe. Le bonhomme vit une vie entière au 3ème degrès, et c'est son charme le plus fou.
Le disc over est un bouiboui un peu minable, les néons bleus grésillent comme des criquets et menacent de claquer à n'importe quelle seconde. Mais on y trouve de bons conseils. Le mec au comptoir est petit et n'a pas vu le soleil depuis la sortie du premier Beefheart, il caresse ses vyniles amoureusement et je n'ai jamais réussi à le pièger question musique. J'y passe quand l'air du temps est à l'ennui et à l'exaspération, j'y échange mes problèmes et dix euros contre deux cds.
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