Dans notre brouillard Messin flasque et morne comme le cul d'une religieuse s'égare parfois quelques personnalités, qui presque malgré elles, font la vie culturelle de nos petites vies de provinciaux. Ce soir, c'était Jan Garbarek et son groupe. Une salle remplie, grouillante brassant les ages et les milieux sociaux comme de la marmelade, des grands bourgeois tendant aristo costard-cravate le cigare au bec aux petits d'jeunz venus par amour pur et dur du jazz, des membres de la mairie vaguement facho aux barbus PC mal coiffés mal boutonnés. Mais Jan Garbarek est très fort, et après 30 secondes, tout le monde était ralié à sa cause. Et quelle cause. Des influences très variées, de la musique orientale, du jazz plus classique, une touche d'éléctro, et surtout quatre musiciens excellentissimes, qui peuvent chacun aisément tenir un public sur une partie solo pendant dix bonnes minutes. Le schéma de Garbarek et son groupe est simple dans l'ensemble, ils prennent des aires hyper connus, les modifient un peu et laissent parler leur talent pour l'improvisation. On assiste ainsi à une magnifique reprise de Hasta Siempre Comandante au premier rappel, projecteurs rouges pétants en fond, c'est bon enfant mais sacrément efficace. Et quelques recherches musicales qu'il faut signaler pour leur audace, comme un jeu de percussions étonnant qui va d'une frappe lourde et ultra rapide à la sortie d'une cloche de vache et de grelôts dans la veine "objet de décoration cheap et de mauvais gout pour les fêtes", et il y en a d'autres...en tout cas, chapeau bas pour Garbarek et son groupe, vraiment sympa ce soir.
Thursday, February 02, 2006
Dans notre brouillard Messin flasque et morne comme le cul d'une religieuse s'égare parfois quelques personnalités, qui presque malgré elles, font la vie culturelle de nos petites vies de provinciaux. Ce soir, c'était Jan Garbarek et son groupe. Une salle remplie, grouillante brassant les ages et les milieux sociaux comme de la marmelade, des grands bourgeois tendant aristo costard-cravate le cigare au bec aux petits d'jeunz venus par amour pur et dur du jazz, des membres de la mairie vaguement facho aux barbus PC mal coiffés mal boutonnés. Mais Jan Garbarek est très fort, et après 30 secondes, tout le monde était ralié à sa cause. Et quelle cause. Des influences très variées, de la musique orientale, du jazz plus classique, une touche d'éléctro, et surtout quatre musiciens excellentissimes, qui peuvent chacun aisément tenir un public sur une partie solo pendant dix bonnes minutes. Le schéma de Garbarek et son groupe est simple dans l'ensemble, ils prennent des aires hyper connus, les modifient un peu et laissent parler leur talent pour l'improvisation. On assiste ainsi à une magnifique reprise de Hasta Siempre Comandante au premier rappel, projecteurs rouges pétants en fond, c'est bon enfant mais sacrément efficace. Et quelques recherches musicales qu'il faut signaler pour leur audace, comme un jeu de percussions étonnant qui va d'une frappe lourde et ultra rapide à la sortie d'une cloche de vache et de grelôts dans la veine "objet de décoration cheap et de mauvais gout pour les fêtes", et il y en a d'autres...en tout cas, chapeau bas pour Garbarek et son groupe, vraiment sympa ce soir.
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